- Bonjour gentleman, quel joli sabre !
- N’est-ce pas ? répondit Hugo. C’est un héritage, je l’ai reçu de mon défunt frère, paix à son âme.
- La vie est cruelle, sachons profiter de chaque instant. Moi je n’hésite pas à me gâter regardez !
Et le rabatteur sortit un magnifique appareil photo, lourd et brillant. Il ajouta :
- Et vous pouvez y aller ce n’est pas du plastique, c’est du métal.
- Arrêtez, vous allez me rendre jaloux, s’efforça de glisser Hugo.
- Je vais vous faire une confidence car vous me paraissez un lego sérieux : Il ne tient qu’à vous d’avoir le même.
Ayant joué le candide à fond, Hugo se retrouva guidé par le rabatteur qui lui avait enturbanné la tête pour lui masquer la vue. Le cœur de Hugo balançait entre l’excitation de retrouver Dohly et une trouille viscérale.
À l’issue d’une longue déambulation, on le fit monter dans un ascenseur, puis on le fit asseoir, la tête toujours enrubannée. Il entendit la voix de son rabatteur :
- Les gars, nous avons un nouveau « client ».
Et d’un geste théâtral il enleva la cagoule de Hugo qui se retrouva face à face avec Bank et Jojo. Dohly était là également, le cheveu sombre avec des reflets bleus.
- Oh putain !
C’est à ce moment précis que l’ascenseur explosa.